
L’Association des Femmes Actives du Kasaï (AFAK) a clôturé son mois de mobilisation le samedi 29 mars à Tshikapa, avec pour ambition de renforcer les droits des femmes et leur autonomisation.
Dans le paysage des organisations défendant les droits des femmes au Kasaï, l’AFAK, coordonnée par Madame Aimé Lowadji N’Futu, se distingue par son engagement en faveur de la promotion des valeurs féminines et de l’émancipation des femmes, en particulier celles du Kasaï.

Pour cette clôture, un grand atelier d’échange et de sensibilisation s’est tenu à l’hôtel La Rose, dans la commune de Kanzala, autour du thème :
« L’éveil de la conscience de la femme kasaïenne, son autonomisation et sa position face aux agresseurs de notre pays. »
Face aux autorités provinciales, aux organisations de la société civile et aux associations de femmes, Aimé Lowadji N’Futu a exhorté les femmes à s’engager davantage dans la défense de leurs droits. Elle a également appelé les autorités à soutenir les initiatives féminines, prenant en exemple le président Félix Antoine Tshisekedi, qualifié de « champion de la masculinité positive ».

Représentant le gouverneur, la ministre provinciale du Genre, Famille et Enfants, Alphonsine Bundu, a réaffirmé l’engagement du gouvernement provincial à soutenir l’émancipation des femmes.
« Notre gouvernement, à travers le ministère du Genre, Famille et Enfants, s’engage à promouvoir une politique favorisant l’autonomisation des femmes, la valorisation de leurs acquis et l’égalité des sexes », a-t-elle déclaré.
Cette clôture a été marquée par des interventions de panélistes, chacun apportant un éclairage sur la défense des valeurs féminines et les enjeux de l’autonomisation des femmes.
FRANCIS KABONGO