Au total 72 candidats autodidactes dont 38 femmes ont pris part ce lundi 28 mars 2022 à la deuxième édition de la session préliminaire de l’examen national de fin d’études professionnelles au Kasaï Central.
C’est à partir de l’institut Technique Industriel et professionnel de KATOKA(ITIPKA) que le ministre provincial en charge de l’éducation qui a donné le ton pour le début de ces épreuves seront sanctionnées par une certification du ministère de la formation professionnelle.
Tharcisse Muzeke a dans son allocution insisté sur le bien fondé du ministère de la formation professionnelle arts et métiers qui offre aux apprenants la possibilité de se spécialiser dans un métier, au terme d’une formation concentrée réduite, en vue de se prendre en charge.
Le ministre provincial de l’éducation a par ailleurs invité les participants à ces épreuves à travailler dans le respect strict des instructions qui régissent les dites épreuves en vue de maximiser leur chance de réussite.
De son côté le Directeur provincial de la formation professionnelle arts et métiers au Kasaï Central a soutenu que ces épreuves concernent, outre les candidats malheureux à la session de 2021, les professionnels de métiers sans titre ainsi que les candidats issus de centres non agréés.
Paul Kasonga Shiyayiku a loué les mérites du gouvernement provincial du Kasaï Central pour son accompagnement en vue de stabiliser le fonctionnement de la direction provinciale de la formation professionnelle pendant la période de turbulence entre ce ministère et celui de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique.
Le Directeur provincial de la formation professionnelle au Kasaï Central est revenu sur la mission dévolue à ce ministère qui est celle de résorber le taux élevé de chômage par la formation des ouvriers qualifiés dans différents domaines afin de booster le développement du pays.
《On ne doit pas d’une année à l’autre chercher à accroître la frange de chômeurs. La tendance actuelle est que les parents préfèrent envoyer leurs enfants au cycle long pour avoir un diplôme d’Etat et aller à l’université par la suite. Quand ces enfants terminent leurs études à l’université, faute d’opportunités, ils n’ont pas d’emploi; nous ne devons pas continuer à augmenter le taux de chômage chaque année qui passe, laissant les opportunités qu’offre notre ministère en faisant à ce que nos candidats puissent intégrer facilement le monde de travail pour se prendre en charge le plus tôt possible》, a déclaré Paul Kasonga Shiyayiku.
René Renard Kamuandu Inspecteur principal provincial de la formation professionnelle a pour sa part précisé que ces épreuves qui concernent les candidats autodidactes se déroulent également à travers les 13 pools d’inspection repartis dans les 5 territoires que compte le Kasaï Central.
Sasa studio/ DM