La cour d’appel de la province du Kasaï Central s’est enfin prononcé sur la requête introduite par le Barreau contre l’arrêté du gouvernement provincial portant investiture des membres de la commission “Justice, paix et réconciliation”.
À la grande surprise de tous, la Cour d’appel a rendu son arrêt dans l’affaire opposant le barreau à la province ce lundi 05 septembre.
Un arrêt de 8 pages déclarant recevable et non fondée la requête du barreau pour impertinence des moyens !
Pour le Bâtonnier Christophe Kawaya, l’arrêt de la cour n’est pas une surprise, car déclare-t-il, c’était prévisible.
“Ce n’est pas une surprise car c’était déjà prévisible à l’audience. Nous prenons acte de l’ordonnance rendue par la cour et comprenons que c’est très fort comme motif de non-fondement de notre requête”, déclare-t-il.
À en croire Me Christophe Kawaya, cet arrêt est le fruit de la division interne au sein de son institution.
“C’est ça le produit de notre division au sein d’un même barreau. Notre objectif en allant en justice consistait en ce que l’on puisse officiellement nous fixer sur le territoire faisant défaut sur la liste des commissaires nommés”, lâche-t-il.
Me Christophe Kawaya ne s’avoue pas vaincu par l’arrêt de la cour d’appel du Kasai Central, car estime-t-il, il prendra le temps afin de toiletter la décision de la Cour.
Pour mémoire, le Barreau du Kasaï Central avait saisi la cour d’appel du Kasai Central grâce à une requête référé-liberté, visant la suspension de l’arrêté provincial portant investiture des membres de la Commission Provinciale « Vérité, Justice et Réconciliations » sous prétexte qu’il violerait l’édit instituant la commission en Province.
Henry Ngindu