Kasaï Central : La détérioration de la voie ferrée à la base de la hausse de prix de denrées alimentaires à Kananga.

Selon le constat fait par notre rédaction SASA , les denrées alimentaires de première nécessité ne cessent de prendre l’ascenseur dans les différents marchés de la ville de Kananga au Chef-lieu du Kasaï-Central.

C’est le cas du maïs, un produit qui fait partie de l’alimentation de base dans la ville de Kananga dont le prix reste volatile dans les différents marchés de la ville depuis deux semaines

D’après les vendeurs de ce produit interrogés par notre reporter, cette situation est une conséquence directe de la détérioration des voies de desserte de denrées alimentaires dans le Kasaï-Central menacées par la progression vertigineuse des érosions sur différents troncons.

Une thèse appuyée du côté des fournisseurs des produits agricoles qui soulignent que c’est mauvais état d’infrastructures qui constitue un frein à l’approvisionnement de la ville de Kananga en produits vivriers.

Cette situation inquiète la population de cette province qui a difficile à s’adapter au nouveau prix de ce produit de première nécessité particulièrement les ménages à faible capacité de revenus.

Anny Ntumba trouvé dans le marché Tshinseleka déplore la hausse de prix de ce produit avant d’en appeler à l’intervention urgente des autorités face la détérioration des routes en vue de sauver le panier de la ménagère Kanangaise.

<<le prix n’est pas stable, nous étions à 2500fc pour le meka mais maintenant nous sommes revenus à 1800fc. Les routes ne sont pas bonne voilà pourquoi c’est difficile que le maïs arrive à Kananga et ce qui ont le stock ont haussé le prix. Notre ravitaillement c’est à Mweka dans le Kasaï mais le ravin a détérioré la route. Que notre gouvernement trouve solution à cette situation car nous vivons de maïs>>, déclare Ntumba Anny trouvé dans le marché Tshinseleka.

Georges Mukenge Président du comité d’acheteurs et évacuateurs des produits agricoles (CEPA) reconnaît cette perturbation de prix de biens sur le marché qui est dû principalement à la détérioration de la voie ferrée au niveau du tronçon Kananga-Ilebo.

<< Il s’est fait qu’il y a eu une petite perturbation parce que le stock était entrain de terminer et qu’il y a eu un fait qui s’est ajouté c’est-à-dire le ravin qui a coupé le rail au niveau de la commune de Lukonga et pendant ce deux semaines il n’y a pas eu le mouvement de train ce qui a fait à ce que qu’il ait cette perturbation de prix >>, fait savoir Georges Mukenge.

Par ailleurs, le président du comité d’acheteurs et évacuateurs des produits agricoles déplore la léthargie de la Société Nationale de chemin de fer du Congo (SNCC) dans le ravitaillement des produits agricoles dans la ville de Kananga.

<< Il y a le message qui nous attribue une locomotive plus un volant de 25 wagons juste pour des rotations des produits agricoles mais pourquoi on refuse que le guichet pour les produits agricoles soit ouvert. Quand vous avez des cartons, du sucre et autres, vous déposez l’argent à la SNCC sans problème mais quand vous allez pour les produits agricoles on vous dit que le guichet est fermé et là il faut faire des démarches et il faut l’intervention de Lubumbashi comme si les produits agricoles ne sont pas des marchandises et c’est seulement pour la province du Kasaï Central >>, déplore Georges Mukenge.

Le président de cette structure de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) invite par ailleurs les autorités compétentes à revoir cette situation qui cause des sérieux préjudices non seulement aux commerçants mais également à la population centre kasaiennne.

Sasa studio

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