L’ONG “Enfants-Avenir” a sensibilisé samedi 30 juillet, les femmes rapatriées d’Angola installées dans la zone de Santé de Tshikaji sur l’importance de la planification familiale et les mécanismes de prévention des violences basées sur le genre.
À en croire le coordonnateur de cette structure, les femmes et filles rapatriées d’Angola sont exposées aux risques de violences basées sur le genre au regard du contexte humanitaire dans lequel elles se trouvent, qui est caractérisé par la promiscuité, la précarité et la pauvreté.
“Nous avons sensibilisé une certaine de femmes sur la prévention et la prise en charge holistique des survivantes de VBG y compris la planification familiale et la consultation prénatale pour les jeunes filles en âge de procréer”, a fait savoir Pierre Bibombe.
Par ailleurs, cette structure dit avoir fait un constat amer selon lequel les femmes qui vivent dans ces localités accouchent à domicile et cela avec tous les risques de mortalité maternelle et infantile.
Pierre Bibombe révèle, par la même occasion, qu’à l’issue de cette sensibilisation, quelques cas de viol sur mineures commis par des hommes en uniforme, ont été documentés par sa structure.
“Ces cas s’expliquent par le fait que les villagisations de rapatriés d’Angola sont trop rapprochées du Camp militaire, mais aussi certaines et filles rapatriées vont rendre de service de ménage dans ce camp afin d’avoir des moyens de subsistance”, a renchéri Pierre Bibombe.