L’ONG Enfants-Avenir interpelle les autorités à intervenir face à des cas d’évasion répétitive de détenus dans la maison carcérale de la ville de Tshimbulu en territoire de Dibaya au Kasaï-Central.
D’après Pierre Bibombe, coordonnateur de cette structure qui s’est livré à la presse, lundi 16 mai, cette situation qui devient inquiétante dans ce territoire, met en mal les efforts fournis par les organisations impliquées dans la lutte contre l’impunité.
Pierre Bibombe souligne par ailleurs que ces évasions occasionnent également la fuite des présumés auteurs de violences sexuelles, ce qui constitue une menace réelle pour les filles et femmes victimes mais également pour toute la communauté.
Le Coordonnateur de cette organisation non gouvernementale dit suspecter une complicité entre les agents de l’ordre commis à la sécurité de cette maison étant donné, précise-t-il, qu’il s’agit des évasions massives où tous les détenus s’évadent.
“Ces détenus sont partis dans la quiétude totale comme si il n’y avait pas de service de sécurité dans ce territoire et jusqu’à présent aucune arrestation ni encore moins une enquête pour retrouver les évadés”, déplore-t-il.
Ce défenseur des droits de l’homme en appelle à une enquête judiciaire pour identifier les acteurs impliqués dans ces évasions en vue d’établir les responsabilités et contenir cette menace.
“Nous exigeons une enquête judiciaire pour que cette dernière évasion ne passe pas inaperçu et qu’on puisse démanteler les acteurs impliqués dans ces évasions à répétition pour arrêter cette hémorragie”, a renchéri Pierre Bibombe.
Il sied de noter que près de 30 personnes se sont évadées de l’amigo commun du Parquet et de la police nationale congolaise, vendredi 13 mai, aux heures vespérales dans la ville de Tshimbulu, en territoire de Dibaya, a-t-on appris de la nouvelle société civile congolaise.