Après la province du Kasaï-Central et celle du Kasaï, l’ONG Femme main dans la main pour le développement intégral (FMMDI) est allée à la rencontre des autorités traditionnelles de la province du Kasaï Oriental en vue de plaider pour la réunification des couples séparés lors du conflit de Kamuina Nsapu.
Cette organisation de défense de droits de la femme veut obtenir de ces chefs coutumiers, l’assouplissement des amendes coutumières infligées aux femmes victimes de violences sexuelles pendant la période du conflit Kamuina Nsapu qui a secoué la région du Kasaï entre 2016 et 2017.
La Directrice-Pays de cette structure a sensibilisé ces détenteurs du pouvoir coutumier ainsi que des leaders communautaires et des chefs religieux pour la consolidation de l’union familiale brisée à cause des pesanteurs de la coutume sur ces femmes victimes.
Au cours de ce plaidoyer, Nathalie Kambala Luse a sensibilisé ces chefs coutumiers sur les dispositions du code de la famille relatives aux cas d’adultère et des survivantes de VBG mais également sur la masculinité positive en vue de prévenir les conflits.
“Nous avons plus échangé sur le questionnement de la loi. Qu’est-ce que le code de la famille dit par rapport à l’adultère et la survivante des violences sexuelles et basées sur le genre. Nous avons parlé de la masculinité positive. Nous avons échangé avec eux sur la responsabilité qui engage chaque chef dans son entité pour éviter des conflits parce qu’à l’issue des conflits il y a toujours des conséquences désastreuses dont les femmes et les enfants sont des principales victimes”, a fait savoir Nathalie Kambala.
Par ailleurs, elle a échangé avec le Président de l’Assemblée provinciale du Kasaï Oriental sur d’éventuelles rédactions des différents édits liés aux problèmes des femmes et de jeunes filles dans la lutte contre les VBG et la promotion de leurs droits.
DSM