Kinshasa-Transport | Un moratoire de 10 jours pour apaiser les tensions autour de la nouvelle grille tarifaire

Le secteur des transports à Kinshasa traverse une zone de turbulence. Lundi, le ministre provincial des Transports, Bob Amiso, a pris les choses en main en réunissant les associations de transport pour calmer le jeu. Résultat ? Un moratoire de 10 jours a été accordé pour sensibiliser les chauffeurs à la nouvelle grille tarifaire, comme l’a rapporté l’ACP.

Selon Bienvenue Kakule, président de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO) pour Kinshasa, le gouvernement provincial a promis qu’aucun contrôle ne sera effectué avant 7 jours. « Pendant cette période, il n’y aura aucun contrôle », a-t-il assuré.

« Pendant cette période, il n’y aura aucun contrôle, et il nous a demandé d’échanger avec tous les acteurs du secteur des transports afin que le message puisse passer pour une meilleure application de cette grille tarifaire publiée depuis le 7 janvier 2025. »

Hier, les Kinois ont vécu une journée cauchemardesque. La majorité des conducteurs ont décidé de lever le pied, refusant de travailler en signe de protestation contre cette nouvelle tarification. Pour eux, ces nouveaux tarifs ne prennent pas en compte la réalité du terrain. Entre embouteillages interminables et routes en mauvais état, ils jugent impossible d’atteindre les recettes exigées par leurs employeurs. Leur demande ? Que l’État repense le système de versement journalier qu’ils estiment trop élevé.

L’arrêté signé par Bob Amiso fixe les prix de plusieurs trajets dans la capitale. Par exemple, pour aller de Kingasani ya Suka à Mikonga/Bibwa, il faudra désormais payer 500 FC, tandis que les trajets plus longs comme Gare centrale – Ndjili Sainte Thérèse montent à 2500 FC. D’autres exemples :

  • Marché de la Liberté à Maluku : 2000 FC.
  • Centre-ville (Gare centrale) à Bon Marché : 1000 FC.
  • Marché central à Kimbanseke : 1500 FC.

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