Après le début de la série des dimanches dits “dimanche prophétique national” , le dimanche passé 24 juillet, le Prophète Joël s’est livré encore ce dimanche 31 juillet à une homélie d’interpellation envers la gestion de la chose publique par les acteurs politiques en place. Il n’a cessé de dérier l’instabilité qui frappe le pays, notamment la situation à Goma entre la MONUSCO et la population.
Le Prophète Joël Francis Tatu condamne cette attitude, mais estime qu’elle est issue du ras-le-bol de la population envers les stratégies de la mission des Nations Unies en RDC.
“Après l’indépendance de notre pays, la mission des Nations Unies au Congo se porte en observateur et pas comme des intervenants pour la pays. Cette situation va faire de nous esclaves sur notre propre territoire . Après l’expérience de plus de 20 ans, la MONUSCO n’a aucune stratégie afin d’arrêter la situation d’insécurité à l’Est de la RDC”, a-t-il déclaré.
Avant de lâcher la boulette : “S’ils doivent partir qu’ils partent, car ils doivent partir, halte au baby-sitter”.
Le thaumaturge estime qu’il y a nécessité d’une nouvelle indépendance pour notre génération, car estime-t-il le sang des ancêtres de l’indépendance africaine réclament et crient dans le nôtre.
“Il est important de prendre position face aux nouvelles guerres. Nous devons prendre position et non être sans position. Face à la guerre en Russie, il est important de savoir que nous n’avons pas les mêmes ennemis”, réplique-t-il.
Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on y voit l’homme de Dieu, Joël Francis Tatu, visionnaire du Centre international de Réveil et de la Grande communauté des églises « Porte des Cieux », en train de prêcher avant de faire une digression qui plonge dans la politique. Il dit expressément ceci face à la recrudescence de la violence à l’Est de la RDC, opposant la MONUSCO à la population.
“S’ils doivent partir qu’ils partent, car ils doivent partir. Halte au baby-sitter”, termine-t-il pour dire que la MONUSCO devra faire bien son travail.
Propos qui ont, certes, enjoyé des congolais parmi lesquels, la population, des partisans de différents partis politiques et la diaspora congolaise.
Joël Francis Tatu , fils d’un ancien ambassadeur congolais itinérant, est devenu à l’orée du 21è siècle, une voix prophétique la mieux entendue en RDC, car il croit fermement à la transformation de l’homme congolais tout en commençant par la conférence de Berlin qui a abouti à la Balkanisation de la RDC.
Joël Francis Tatu pense que le problème de la RDC n’est pas la Présidence de la République, ni l’église catholique encore moins l’opposition, la mentalité.
De retour au pays après une mission apostolique explosive en France, l’homme de la Rouah est tout feu tout flamme dans ses prédications qui ne manquent pas une dose de politique, s’attaquant même ouvertement au régime en place et aux acteurs politiques de l’opposition pour le changement du quotidien de la population congolaise.
L’homme de la 10ème rue, sous un ton serein, estime qu’il faut avoir une cause noble et les moyens financiers pour libérer l’homme africain de son aliénation.
“Nous devons avoir une indépendance médiatique afin de montrer la meilleure image de notre continent, de montrer ce qui se passe de mieux chez nous au Pays. Nous devons produire “africain” car nous sommes citoyens du monde”, précise-t-il.
Avant de clore son homélie, l’homme de Dieu a exhorté son auditoire cosmopolite d’être heureux d’appartenir à la culture africaine authentique et de repousser les préjugés autour de l’homme africain. Car, estime-t-il, chacun doit avoir un rôle à jouer autant les autorités, les journalistes et les pasteurs.
À lui d’ajouter : “Nous devons avoir une nouvelle mentalité, nous sommes une nouvelle génération et l’église est là afin de jouer un rôle important”.
La clôture de cette homéie comparable à une télé-réalité mondiale est prévue pour le dimanche 7 Août 2022 au Centre International de Réveil.
Henry Ngindu