Nord-Kivu | Près de 44 000 nouveaux déplacés fuient les affrontements entre les Wazalendo et l’AFC-M23

Près de neuf mille nouveaux ménages déplacés, soit environ 44 000 personnes, ont été recensés au cours des deux derniers mois sur l’axe Kyahala–Mirangi–Lusogha, dans la zone de santé de Kibirizi, au Nord-Kivu. C’est ce qu’indique une alerte humanitaire publiée mercredi 29 octobre sur un site spécialisé.

Ces déplacés sont arrivés en deux vagues successives, entre le 26 septembre et le 27 octobre, après avoir fui les affrontements dans la chefferie de Bwito et dans plusieurs villages voisins du territoire de Walikale. La première vague, enregistrée entre le 26 et le 29 septembre, comptait plus de 4 300 ménages. La seconde, estimée à plus de 4 600 ménages, a été signalée autour du 27 octobre dans les mêmes localités.

Selon les humanitaires, la majorité de ces familles proviennent des groupements Ikobo et Kisimba, dans le territoire de Walikale. Elles fuient les combats récurrents opposant la rébellion de l’Alliance du Fleuve Congo (AFC-M23) aux groupes armés dits Wazalendo. D’autres déplacés viennent également des groupements de Bukombo, Bambo, Kihondo et Mutanda, situés plus au sud de Bwito, où des affrontements similaires ont été signalés.

Les besoins humanitaires sont jugés « urgents » par les acteurs présents sur le terrain. Les familles manquent de nourriture, d’articles ménagers de base et de liquidités pour subvenir à leurs besoins essentiels.

Ces nouveaux arrivants s’ajoutent aux plus de 7 000 ménages déjà installés dans la même zone entre juillet et août derniers. Ces derniers avaient bénéficié, fin septembre, d’une assistance humanitaire fournie par l’ONG Mercy Corps à Bulindi.

LUKEKA KALUME 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.