Au 24 janvier 2024, les régies financières de la République démocratique du Congo (RDC) ont atteint des résultats remarquables en mobilisant 1.365,5 milliards de francs congolais (CDF), dépassant ainsi de plus de 100% les assignations financières mensuelles prévues.
Ces données, fournies par la Banque centrale du Congo, illustrent une gestion financière proactive et efficace malgré les défis économiques et sociaux persistants.
La Direction Générale des Impôts (DGI) a joué un rôle significatif en contribuant à hauteur de 876,6 milliards de CDF, tandis que la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) a enregistré des recettes douanières de 339,4 milliards de CDF. De plus, les revenus parafiscaux sous la gestion de la Direction Générale des Recettes Administratives, Domaniales et de Participations (DGRAD) ont totalisé 149,4 milliards de CDF.
Ces performances financières ont permis d’alimenter les dépenses publiques, qui se sont élevées à 1.221,7 milliards de CDF. Le plan de trésorerie prévisionnel pour janvier 2024 prévoit des recettes publiques de 1.348,5 milliards de CDF, contre des dépenses de 1.274,3 milliards.
Une analyse détaillée des dépenses révèle que les fonds ont principalement été alloués aux “salaires des agents et fonctionnaires de l’État”, aux “frais de fonctionnement des institutions et ministères”, aux “subventions” et aux “dépenses en capital”.
Pour l’exercice 2024, la loi de finances, équilibrée en termes de recettes et de dépenses, vise un montant total de 40.463,6 milliards de CDF, soit une augmentation de 24,7 % par rapport au budget 2023. Ces recettes comprennent celles du budget général (36.469,5 milliards de CDF), des budgets annexes (705,4 milliards de CDF) et des comptes spéciaux (3.288,7 milliards de CDF). Sur le plan économique, le gouvernement se concentrera sur la mise en œuvre du Programme de Développement Local à la Base de 145 Territoires (PDL 145 T) et les réformes visant à assainir les finances publiques.
Bien que la loi de finances de l’année en cours fixe les recettes internes à 24.541,1 milliards de CDF, le plan de trésorerie prévisionnel non validé anticipe des recettes légèrement supérieures, s’élevant à 24.771,3 milliards de CDF, avec des dépenses prévues à hauteur de 25.919,9 milliards de CDF.
Ces chiffres reflètent une gestion financière solide et une planification stratégique qui positionnent la RDC sur la voie de la stabilité économique et de la croissance à long terme.
JDK