Le prêtre Aimé Mandio, du diocèse de Lisala dans l’espace grand Équateur mais résidant actuellement à Rome, fait face à des sanctions sévères depuis 2009 pour « usurpation du titre honorifique de Monseigneur ». Les autorités ecclésiastiques lui reprochent non seulement cette usurpation, mais également d’autres délits contre l’Église.
L’abbé Mandio a été particulièrement controversé pour ses liens avec Christian Malanga, une affiliation qui a conduit à une mise en suspense de ses fonctions depuis le 30 mai 2024. Face à cette série d’accusations, il lui est strictement interdit d’exercer tout acte de pouvoir d’ordre et de gouvernement au sein de l’Église.
En outre, le Saint-Siège a ordonné à l’abbé Mandio de retourner dans son diocèse de Lisala dans les plus brefs délais. En cas de non-conformité, il risque d’être radié du clergé. Cette décision du Vatican souligne l’absence de confiance doctrinale en Aimé Mandio, critiqué pour son non-respect des textes canoniques et son comportement jugé anarchique.
L’Église catholique, par cette décision, réaffirme son engagement à maintenir l’ordre et la discipline au sein de ses rangs, sanctionnant sévèrement ceux qui contreviennent à ses règles établies.
Basile MUYA