Alors que le gouvernement de la ville de Kinshasa avait initialement opté pour le jeudi 18 mai, la nouvelle opposition, composée de Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Matata Ponyo et Delly Sesanga, a finalement décidé de réporter au samedi 20 mai, sa marche, dite sur “l’insécurité grandissante, la vie chère, la misère du peuple et le processus électoral chaotique ». , laquelle était prévue pour le 13 mai.
L’annonce a été faite ce vendredi 12 mai, au cours d’une conférence de presse tenue dans l’hôtel Faden House de Martin Fayulu (à Kinshasa), par les quatre tenors de vie politique congolaise.
En guise d’explication, les quatre opposants ont pointé du doigt les autorités de la ville. Et c’est pour cela qu’ils auraient écouté leurs différentes bases qui leur auraient prevenu d’un piège leur tendu.
Pour rappel, ce quatuor de l’opposition avaient, selon leurs propres mots, commencé à unir leurs idées et forces pour mener des actions communes en vue d’obtenir l’organisation des élections dans le délai constitutionnel. De cette initiative, ils appellaient la population « à résister et à exercer une vigilance citoyenne ». Ils s’engageaient ainsi à demeurer solidaires dans leurs idées et leurs actions pour « faire aboutir la lutte du peuple congolais pour un véritable État de droit ».
À cet effet, ils ont appelé la société civile et annoncé une série d’actions pour « faire aboutir leurs revendications », dont la première devrait être cette « grande marche » maintenant programmée pour le 20 mai à Kinshasa.
Placide Lukeka