RDC–FMI | Sous le leadership du Chef de l’État, Doudou Fwamba assure la conformité des engagements pour la 1ʳᵉ revue des programmes FEC et FRD

Un ciel dégagé pour Kinshasa dans ses relations avec le FMI. Réunis au Centre financier de la capitale ce jeudi 17 avril, les poids lourds de la Troïka politique – ce cénacle public qui veille sur la cohérence des politiques budgétaires et monétaires de la République démocratique du Congo – ont sorti les crayons verts : tous les indicateurs, ou presque, sont bons.

À la veille de l’arrivée d’une délégation du FMI, prévue pour le 29 avril prochain, le gouvernement se veut serein, sous l’impulsion du Président Félix Tshisekedi, qui imprime une rigueur assumée à la gouvernance économique, soutenu dans cette dynamique par sa Première ministre Judith Suminwa.

La rencontre, coprésidée par le Ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde Libotayi et son collègue du Budget Aimé Boji, avait pour toile de fond la participation de la RDC aux Assemblées de printemps du FMI et de la Banque mondiale, ainsi que la première revue des programmes de Facilité élargie de crédit (FEC) et de Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD).

Et le message livré à la presse par Félicien Mulenda, le très méthodique coordonnateur du Comité technique de suivi et d’évaluation des réformes (CTR), a des airs de bulletin scolaire plus qu’encourageant :

« Sur le plan des critères quantitatifs, l’essentiel des engagements en termes monétaires sont respectés. Un seul critère n’a pas été atteint du fait de l’augmentation des dépenses sécuritaires. »

Contexte oblige :

« Le pays est en guerre, et le Gouvernement n’a d’autre choix que d’utiliser tous les leviers pour défendre le pays. »

Le FMI, dont la mission foulera le sol congolais dans moins de deux semaines pour une durée de quatorze jours, viendra inspecter l’état d’avancement des engagements pris. Mais le Coordonnateur du CTR rassure :

« La 1ère revue ne devrait pas poser problème… Le niveau de mise en œuvre du programme est bon. »

Dans les hautes sphères, Félix Tshisekedi joue la carte de la rigueur et de la cohérence, incarnant une volonté présidentielle de consolider les équilibres macroéconomiques du pays. Judith Suminwa, sa Première ministre, l’accompagne dans ce virage exigeant, donnant corps à une gouvernance qui veut inspirer confiance aux partenaires extérieurs.

Sur le terrain de la conjoncture intérieure, le CTR fait état d’un tableau plutôt maîtrisé : inflation contenue, taux de change relativement stable, stabilité économique maintenue. Mais l’équilibre reste fragile. Entre l’urgence sécuritaire dans l’est du pays et la nécessité de maintenir la confiance des bailleurs, la manœuvre est fine.

 

LUKEKA KALUME

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