Sud-Kivu : les étudiants de Bukavu manisfestent pour la réhabilitation de la Route N°2

Les étudiants des universités et instituts supérieurs de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, empruntant habituellement le tronçon routier Place de l’indépendance, Lycée Wima, ISTM, Karhale, ont barricadé, ce lundi 15 mai, la route nationale numéro 2 Bukavu Walungu pour réclamer sa réhabilitation.

Cette information, qui est rapportée par Actualite.cd, indique que ces manifestants sont des étudiants de l’université officielle de Bukavu, l’ISDR, l’ISTM, l’UCB associés aux élèves et acteurs de la société civile

Les manifestants étaient peiné par le deux accidents qui avaient coûté la vie à plus de personnes dont deux dans un minibus et un motard ainsi que son client le weekend passé. Ils ont brûlé les pneus et barricadés la route à l’aide de grosses pierres.

« Nous demandons premièrement au gouvernement d’agir dans un bref délai. Sinon on va passer à de grandes activités. On est en train de revendiquer qu’on puisse réhabiliter cette route parce qu’on a perdu nos frères, nos sœurs. On n’en a assez avec ça », a déclaré le manifestant.

« On a appris que l’argent a été débloqué mais on ne sait pas pourquoi les travaux n’ont pas encore commencé », a ajouté un autre.

Associé aux acteurs de la société civile, ils revendiquent le début des travaux surtout après l’annonce, par le VPM de l’économie, Vital Kamerhe, d’une somme d’environ 17.000 dollars pour les travaux à cet endroit.

« Il s’agit d’une manifestation spontanée, vous savez que la population en a marre avec cette situation. Nous nous retrouvons ici sur le tronçon Lycée Wima ISTM pour revendiquer la route. Pourquoi ne pas faire de cette route une priorité. Les accidents s’y commettent chaque jour et chaque minute », a dit Zozo Sakali, président du cadre de concertation de la société civile Sud-Kivu.

Des acteurs de la société civile avec des manifestants ont organisé un sit in au bureau de l’Office des Routes Sud-Kivu. Ces acteurs indiquent avoir reçu quelques réponses de ce côté.

« C’était l’argent qui est venu du gouvernement central. Et cela qu’il y a une confusion au sein de la population. Comment l’argent venu du gouvernement central peut trafiquer par les mains des individus. Donc il y a une confusion dans le décaissement et c’est ce que nous voulons savoir », a dit Hippocrate Marume, président de la société civile commune de Kadutu.

Sortie tard la soirée, les manifestants ont annoncé d’autres manifestations le mercredi 17 mai pour les mêmes revendications une fois les travaux ne débutent pas.

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