Une fusillade meurtrière a éclaté dans le quartier Mikeno à Birere, plongeant la ville de Goma dans le deuil et la consternation. Un militaire, visiblement sous l’emprise de l’alcool, a ouvert le feu sans discernement, tuant un jeune homme et blessant cinq autres passants innocents.
Selon les témoins oculaires, l’homme armé a délibérément ciblé des personnes sur la route, semant la terreur et la panique parmi les habitants déjà éprouvés par une série d’actes violents. « Zombie », comme le surnommait affectueusement la communauté, a été cruellement arraché à la vie dans cette tragédie évitable.
Le conseil communal de la jeunesse de Goma, profondément indigné par cet incident, exige des mesures immédiates pour garantir la sécurité des citoyens. Ils pointent du doigt le manque de discipline au sein des forces armées et appellent à des sanctions sévères contre les coupables. « La récurrence de ces événements met gravement en péril la vie des habitants de Goma, déjà confrontés à une insécurité endémique », a déclaré avec fermeté Jules Ngeleza, président du conseil communal de la jeunesse.
Cette tragédie survient à la suite de l’assassinat brutal d’un notable du quartier Mugunga seulement quelques jours plus tôt, illustrant la spirale de violence incontrôlée qui frappe la ville.
En réponse à cette escalade de la criminalité, le conseil communal de la jeunesse de Karisimbi appelle à une coopération renforcée entre les forces de sécurité et la population civile. « Nous ne pouvons plus tolérer ces actes barbares au cœur de notre ville. Seule une alliance solide entre les militaires, les policiers et les citoyens peut garantir une paix durable et contrer les menaces qui pèsent sur nous », a affirmé Claude Rugo, président du conseil communal de la jeunesse de Karisimbi.
Goma se retrouve confrontée à une flambée de violence sans précédent, avec des assassinats et des actes de violence quotidiens, souvent perpétrés par des éléments des forces armées congolaises et des milices locales.
Placide Lukeka