Cité, ce 5 avril par Érick Nkuba, conseiller politique et stratégique de Corneille Nangaa, parmi les contacts politiques du mouvement rebelle AFC de ce dernier, Patient Sayiba, s’est dit plus qu’étonné par cette déclaration qu’il a apprise comme tous les congolais.
“Comme tout le monde, je viens de suivre la comédie montée par le désormais célèbre médiatique bureau de renseignement militaire (Ex DEMIAP), ayant certainement mis dans la bouche d’un détenu de citer ma personne dans une prétendue implication de soutien à l’AFC”, s’est défendu l’ex-DG de l’OGEFREM, en séjour à l’étranger.
Il a, de ce fait, fait remarquer qu’il est évident qu’il ne connait ni d’Adam ni d’Eve, le dénommé Éric Nkuba.
“Ses propos sur ma personne n’engagent que lui et ceux qui lui ont mis dans la bouches les noms et les paroles à prononcer au cours de cette vaste farce”, a craché Sayiba Patient dans un tweet consulté par votre média Sasastudio.
À l’en croire, il s’agit là d’un montage lequel “ne peut se concevoir que dans une Dictature ; celle qu’il dénonce chaque jour”.
Et d’ajouter que : “Et si l’objectif de cette mascarade est de me salir, ils ont complètement raté leur coup. Si c’est pour m’intimider plus qu’ils ne l’ont fait jusqu’ici, là aussi c’est une peine perdue”.
Par ailleurs, l’incriminé dit noter quand même, non sans curiosité, que, pour la première fois depuis l’avènement de ce régime, un détenu, accusé des faits graves, soit interrogé dans une salle très propre et très bien climatisée, il est assis confortablement et on l’aide même à trouver des réponses. Selon Patient Sayiba, il trouve qu’apparemment c’est la seule avancée dans “l’Etat de droit” tant vanté, mais creux en substance.
“Ceci dit, je rappelle que je suis un Républicain et mon combat s’inscrit dans ma foi et les valeurs que j’ai toujours défendues. La vaste farce de ce soir ne m’empêchera pas de prendre ma tasse de café, encore moins de poursuivre mon noble combat républicain pour le Congo tant rêvé”, a lâché, en substance, cet ancien mandataire de l’OGEFREM pour boucler son tweet.
Basile Muya