
À quelques jours de l’ouverture de la session parlementaire, Vital Kamerhe est au centre d’une tempête politique. Plus de 125 députés auraient déjà signé une pétition réclamant son départ de la présidence de l’Assemblée nationale. Quatre autres membres du Bureau sont visés par la même fronde : la questeure, sa vice, le rapporteur et son adjointe.
À en croire notre source, la contestation a pris corps le 29 août avec le lancement de la collecte de signatures. Les griefs adressés à Kamerhe et à son équipe sont lourds : gestion jugée opaque des fonds alors que les dotations de l’État sont versées régulièrement, traitement des émoluments estimés à 15 millions de francs congolais réduits en « miettes », suppression des soins de santé pour les élus et leurs familles, absence de dotations en mobilité. Un député frondeur parle d’un Bureau « léger, incompétent et disqualifié dans ses prises de décision ».
Les initiateurs de la pétition affirment vouloir passer à l’action dès l’ouverture de la session de septembre. Dans leur ligne de mire, une autre initiative en gestation viserait également les deux vice-présidents : Jean-Claude Tshilumbayi et Christophe Mboso.
LUKEKA KALUME