
En déplacement à Luanda, le ministre congolais des Infrastructures et Travaux publics, John Banza Lunda, a multiplié les rencontres avec des entreprises africaines spécialisées dans les travaux publics, la construction routière et la lutte anti-érosive.
Objectif : attirer des partenaires capables d’accompagner la République démocratique du Congo dans sa modernisation.





En marge du Sommet de Luanda sur le financement du développement des infrastructures en Afrique, le ministre congolais, surnommé le « cantonnier national », a conduit une série d’échanges avec plusieurs groupes angolais, notamment Hiper Maquinas Angola, H Mining, MAQ Man, MAQ Tools, Grupofencil et Omata Palo.
Ces sociétés, majoritairement détenues par des capitaux africains, ont exprimé leur intérêt à investir en RDC.
« Leur expertise correspond aux besoins du pays pour relever le défi des infrastructures et soutenir la croissance nationale », a indiqué John Banza Lunda.
Le ministre s’est également rendu sur le site urbain de Kilamba, vitrine du savoir-faire angolais en matière de planification urbaine. Cette cité moderne, bâtie en moins de cinq ans grâce à un partenariat public-privé, illustre selon lui le potentiel que la RDC pourrait exploiter pour transformer ses villes et fluidifier sa connectivité.





Cette mission s’inscrit dans la vision du président Félix Tshisekedi, qui fait de la coopération Sud-Sud un axe prioritaire de développement. Le Sommet de Luanda a d’ailleurs réaffirmé la nécessité d’une intégration économique africaine fondée sur les infrastructures comme moteur de la croissance.
À l’issue de ce séjour de travail, John Banza Lunda repart de Luanda avec des promesses d’investissements ciblés et des perspectives de partenariats stratégiques. De quoi renforcer les ambitions du gouvernement congolais d’ériger le pays en véritable pôle régional d’infrastructures modernes et durables.
Espérant Daniel Kambulu