
Les cadres et agents de l’Assemblée nationale ont entamé, ce samedi 18 octobre, une grève « au lieu de service », conformément au mot d’ordre adopté à l’issue de l’assemblée générale du 13 octobre. Le mouvement, qui se déroule à l’intérieur du Palais du Peuple, vise à réclamer la reconnaissance des droits du personnel et le respect des engagements pris par les autorités administratives.
Selon le communiqué du collectif syndical, la grève se veut « pacifique, responsable et républicaine ». Les grévistes ont été invités à demeurer sur le site de l’Assemblée, sans exécuter leurs tâches administratives ordinaires, afin d’assurer la visibilité du mouvement tout en préservant la continuité du service public.
Pendant toute la durée du mouvement, les bureaux et services non essentiels resteront fermés. Seul le dispensaire de l’Assemblée nationale est reconnu comme service essentiel et doit poursuivre ses activités. Les agents affectés à ce service sont chargés d’assurer la permanence médicale et d’apporter une assistance sanitaire aux collègues présents sur le site.
La grève entraîne également la suspension des séances plénières, des réunions des commissions, de la Conférence des présidents ainsi que de toutes les activités connexes. Le collectif syndical a mis en garde contre toute tentative de pression ou d’intimidation visant à contraindre les agents à reprendre le travail, précisant que « tout acte de menace ou de sanction fera l’objet d’un signalement formel ».
Les organisateurs insistent sur le caractère pacifique du mouvement. Les agents sont appelés à veiller à la sécurité des installations, du matériel et des archives. « Aucun acte de dégradation ou de destruction ne sera toléré », prévient le communiqué, qui exhorte également les grévistes à maintenir la discipline et la solidarité au sein du personnel.
LUKEKA KALUME