Goma : plaidoyer pour la reconnaissance de la journée du 2 août comme commémoration du génocide congolais

Des militants des mouvements citoyens, des artistes et des étudiants se se sont réunis à l’arrière du bâtiment de l’Institut Supérieur de Commerce (ISC) à Goma, au Nord-Kivu, pour réclamer la reconnaissance de la date du 2 août comme journée de commémoration du génocide des congolais.

Auprès de sasastudio.net, ils ont émis le vœu de voir l’exhumation du rapport Mapping et l’établissement d’un tribunal pénal international pour la Rdc.

Présent à cette activité, le député national Jean-Baptiste Kasekwa a, dans un speech, passé en revue toutes les provinces de la RDC touchées pour rappeller le génocide qui a perduré depuis plus de trois décennies.

“Le monde reste sans conscience ni amour pour écouter les cris d’alarme ou des femmes enceintes, de bébés qui naissent, des enfants comme des adultes massacrés sans que personne n’intervienne”, a indiqué le député national Jean-Baptiste Kasekwa, avant de rappeller que c’est maintenant que justice doit être fait pour toutes ces âmes qui continuent à être massacrées malgré la présence de la communauté internationale qui est représentée par la monusco.

À cet effet, le député s’est étonné que plus de 20 ans après depuis que cette mission onusienne est sur le sol congolais avec la dotation humaine plus importante au monde, mais ne parvient pas toujours à fournir d’efforts pour ramener la paix dans les zones en guerre où ils sont installés.

Il a, par ailleurs, demandé au gouvernement congolais d’expulser ces contingents tanzaniens qui ont créé des incidents graves à la française entre le Congo et l’Ouganda.

De leur côté, les organisateurs de la journée ont encouragé le gouvernement à montrer à la face du monde qu’elle est capable de défendre l’intégrité du pays sans le concours de la MONUSCO.

Cette journée était également tenue dans plusieurs villes du pays dont la capitale Kinshasa où le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya a épousé les cris de cœur des compatriotes qui aspirent à la paix, dont des mouvements citoyens, des artistes, tels que le rappeur congolais Youssoupha.

Fabrice Lukeka

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