Insolite-Goma | Par jalousie, une femme tente de faire enlever sa rivale pour un avortement forcé

Une histoire pour le moins insolite a secoué les habitants d’un quartier de la ville de Goma, dans la province du Nord-Kivu. Une jeune femme, animée par la jalousie et la frustration, a tenté de faire kidnapper sa rivale amoureuse pour la forcer à avorter.

D’après les témoignages recueillis sur place, tout a commencé lorsque la jeune femme, qui entretenait une relation de longue date avec un homme, a découvert que ce dernier avait une autre liaison. Pire encore, cette rivale était enceinte. Folle de rage, la première compagne, refusant de perdre son homme, a décidé de recourir à des méthodes extrêmes pour se débarrasser de la menace.

Son plan ? Faire enlever sa rivale par un homme de main et la contraindre à un avortement forcé. Pour cela, elle a approché un chauffeur de taxi-bus, prétendant avoir besoin d’un garde du corps pour la protéger contre des menaces imaginaires. Le chauffeur l’a alors mise en contact avec un haltérophile de son quartier. C’est à ce moment que la vérité a éclaté. Elle lui a révélé son véritable objectif : kidnapper sa rivale.

Le plan semblait simple, mais l’haltérophile, pris de doute et effrayé par les risques, a rapidement décidé de ne pas s’impliquer. Au lieu de cela, il a informé la victime de la menace qui pesait sur elle. En réponse, cette dernière lui a offert une gratification pour sa protection. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Voyant une opportunité, l’haltérophile a tenté de faire chanter le chauffeur de taxi. Ce comportement suspect a fini par attirer l’attention des services de sécurité provinciaux.

Les forces de l’ordre, mises au courant de la situation, ont rapidement réagi. La commanditaire et l’haltérophile ont été arrêtés, mettant fin à ce sombre complot. La victime, quant à elle, est désormais hors de danger, tout comme l’enfant qu’elle porte.

L’affaire est actuellement entre les mains des services de sécurité pour une enquête approfondie avant d’être présentée devant la justice.

BASILE MUYA

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