RDC | Chantal Yelu Mulop renouvelle son ferme engagement à lutter contre la traite des personnes
À l’occasion de la Journée Internationale de la Lutte Contre la Traite des Personnes, célébrée chaque année le 30 juillet, Chantal Yelu Mulop, Conseillère Spéciale du Chef de l’État en charge de la Jeunesse et de la Lutte contre les Violences faites aux femmes, a renouvelé son engagement ferme dans la lutte contre la traite des enfants en République Démocratique du Congo (RDC).
Cette journée, qui est une occasion offerte aux acteurs de première ligne pour mobiliser la population générale sur cette violation grave des droits humains qui a déjà affecté plus de 50 millions de victimes dans le monde, a servi à rappeler que ce crime transnational organisé constitue un grave danger pour la sécurité intérieure de notre pays. Chantal Yelu Mulop a présenté les nombreux efforts entrepris par la RDC sous le leadership de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour répondre aux diverses formes de traite des personnes sur tout le territoire national.
La cérémonie, organisée avec l’appui de l’Agence de l’ONU, USAID en collaboration avec l’Association des Barreaux Américains (ABA ROLI), a réuni un parterre de personnalités et de dignitaires. Parmi les présents figuraient notamment le Président de la République Félix Tshisekedi, représenté par Chantal Yelu Mulop, la Première Ministre Judith Suminwa, des membres du Gouvernement, l’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique, le Gouverneur de Kinshasa et le Bourgmestre de Gombe.
Plusieurs hautes personnalités ont défilé tour à tour pour prononcer leurs mots de circonstance. On pouvait citer, entre autres, Mwami Ndeze Jean-Baptiste, représentant de Son Excellence Monsieur le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, Son Excellence Madame la Ministre des Droits Humains, représentée par son Directeur de Cabinet, Monsieur André Hilaire Kashikisha, Son Excellence Monsieur le Ministre de l’Emploi et du Travail, représenté par son Secrétaire Général, Monsieur Bagula Mangangu Donat, Son Excellence Madame Lucy Tamlyn, Ambassadeur des États-Unis d’Amérique, les représentants des membres du gouvernement ainsi que du Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, Monsieur Paul Nsapu, la Directrice Générale Adjointe du Fonds National de Promotion et de Service Social, Madame Cécile Meta Kasanda, sans oublier les partenaires techniques et financiers de la Coordination, notamment l’Agence Américaine pour le Développement International, l’Association du Barreau Américain et l’Ambassade des États-Unis en RDC.
Sous le thème « Ne laisser aucun enfant de côté dans la lutte contre la traite des êtres humains », cette journée a été l’occasion pour Chantal Yelu Mulop de réaffirmer sa détermination à combattre ce fléau.
« Nous sommes rassemblés aujourd’hui, pleinement conscients du danger que représente la traite des personnes pour notre pays et la menace constante qu’elle fait peser sur notre sécurité intérieure. En tant qu’acteurs de première ligne, nous avons la responsabilité de combattre cette grave violation des droits humains, souvent assimilée à l’esclavage moderne », a-t-elle déclaré.
Son discours a mis en lumière la nécessité de renforcer les efforts pour protéger les enfants vulnérables, surtout dans un contexte de conflits armés qui déstabilisent l’Est du pays. Mwami Ndeze Jean-Baptiste, représentant Ministre de la Sécurité et des Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani, a également dénoncé les guerres incessantes, notamment avec le M23 et le « Phénomène Mobondo », qui exacerbent la vulnérabilité des enfants, souvent enrôlés de force dans les groupes armés.
Mwami Ndeze a également rappelé la vision du Président de la République, axée sur la stabilité et le bien-être social des citoyens, et a souligné l’importance de mesures strictes pour contrer la traite des personnes. Les gouverneurs et leurs administrations seront équipés pour identifier et affaiblir les réseaux de traite. La Direction Générale de la Migration (DGM) et la Police Nationale Congolaise (PNC) mèneront des investigations pour démanteler ces réseaux criminels. Les chefs coutumiers seront également sensibilisés pour éradiquer les pratiques favorables à la traite, comme les mariages forcés et le travail des enfants.
Le Mwami Jean-Baptiste Ndeze a aussi attiré l’attention sur les conditions précaires de vie de plus de 7 millions de déplacés internes, rendant ces populations particulièrement vulnérables à la traite des êtres humains. Il a appelé à une vigilance accrue dans la gestion des camps de déplacés internes et au renforcement des mesures de sécurité.
Pour assurer le suivi des engagements pris, une équipe dynamique du ministère collaborera avec la direction des affaires de la jeunesse, la lutte contre les violences faites aux femmes et la traite des personnes. Le Mwami a conclu en réaffirmant la détermination du gouvernement à protéger les populations et à éradiquer la traite des êtres humains sur le sol congolais.
Ange ALOKI