Tshisekedi au Kasaï Central : des nids des poules et bourbiers remblayés sur la nationale N°1 ! Halte à la politique de Tom et Jerry [Tribune de Henry Ngindu]

On se croirait dans un film de science-fiction où les routes peuvent être asphaltées par un simple coup de baguette magique.

Tels sont les mots illustratifs de ce qui se passe dans la province du Kasaï Central après l’annonce de la visite du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ce 10 septembre.

Il y a maintenant une semaine que la ville de Kananga est en effervescence. Ce, en marge de la visite imminente du Président Tshisekedi pour le lancement de début des travaux de la route Kananga-Kalamba Mbuji.

Halte à la politique de Tom et Jerry

La mauvaise politique de Tom envers Jerry est de faire semblant que tout va bien. Et pourtant, c’est le contraire.

Tel est le cas au Kasaï Central, précisément dans la ville de Kananga, où des bourbiers, bancs de sable, assiettes d’eau et des têtes d’érosion qui étaient depuis tout ce temps sans faire objet des travaux appropriés par l’office de voiries et drainage sont remblayés dès l’annonce de l’arrivée en province du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Pour faire bonne impression au chef de l’État et aux équipes d’avance qui arrivent, sur instruction du gouverneur de la Province John Kabeya Shikayi, des routes sont remblayées et des bâtiments retouchés en peinture neuve.

La dégradation de cette chaussée d’intérêt général à partir du marché Mzée Laurent Désiré Kabila, Marché Salongo, Auditorat militaire et entrée du camp n’intéresse personne et cependant des autorités de la province empruntent cette route qui mène vers l’aéroport de Lungandu.

Des délégations qui arrivent, on note la présence des inconditionnels fanfarons du président Tshisekedi qui chantent et dansent avec le nom de celui qu’ils appellent “Fatshi béton”, et qui parfois oublient leurs casquettes d’honorable et pourtant dépourvue de toute honorabilité il y a un laps de temps.

Face à cette situation, comme à l’époque de Sodome et Gomorrhe , les Kasaïens du centre n’ont que leurs yeux pour voir cette situation et leurs mains sur les joues.

Henry Ngindu

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