Selon des propos publiés sur les réseaux sociaux, le Pr. Taylor Lubanga, Chargé de mission du Chef de l’État, serait à la manœuvre pour obtenir une condamnation par défaut contre l’ancien Premier Ministre Matata Ponyo à la Cour de Cassation. D’autres sources affirment que c’est un magistrat de cette cour qui l’aurait dénoncé. En réponses à ces accusations, le concerné a répliqué.
“On ne recourt pas aux arbitres réseaux sociaux pour se faire passer pour une victime”.
Le service de communication du conseiller est également allé dans le même sens que lui. Me Albert Tshiaba, son conseiller en communication n’y est pas allé de main morte pour fustiger cette publication.
“Aux esprits avertis de se poser la question de savoir s’il est possible qu’un conseiller soit capable d’une telle manœuvre dans une gouvernance droit-de-l’hommiste prônée par l’actuel Président de la République”, s’est-il interrogé.
“Par delà, l’innocent comme un bon citoyen n’a jamais peur ni du juge ni du policier. De quoi parlons-nous ? Un juge, surtout un haut magistrat de la cassation assume ses positions. Quel est ce juge lâche qui ne s’assume pas ? La procédure de la cassation en droit congolais pour ceux qui connaissent le droit, consacre la plénière comme l’instance de décisions. Jamais un juge soit-il le plus doué.”, a-t-il continué dans sa reflexion.
Alors qu’un des magistrats de la Cour de Cassation est pointé du doigt comme celui qui l’aurait dénoncé, à en croire des sources sûres, les auteurs de ces propos seraient identifiés. Ce ne serait autre que des détracteurs bien connus du Professeur Lubanga. Cette éventualité pousse à la reflexion Me Tshiaba.
“Tout analyste peut y voir une stratégie de bas étage choisie comme moyen de défense. Assurément, une méthode d’enfant sans maturité que de recourir aux “arbitres Réseaux Sociaux” pour se faire passer désormais victime.”
En vue de remettre les choses au clair, le conseiller en communication conclue en rappelant à l’opinion qu’elle doit savoir que, “dans un Etat de droit, tout le monde (Conseiller, ancien Premier Ministre, Juge…) est soumis à l’autorité de la loi.
Rédaction