En marge de la Conférence de Munich sur la sécurité ce vendredi, le Président Félix Tshisekedi a échangé avec Maxime Prévot, le vice-Premier ministre belge en charge des Affaires étrangères et de la Coopération au développement. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le diplomate belge n’a pas mâché ses mots face à l’attitude du Rwanda dans la région des Grands Lacs.
Maxime Prévot, connu pour sa position ferme contre Kigali aussi bien au Parlement européen qu’en Belgique, a réaffirmé son soutien au président congolais. Il a dénoncé sans détour l’invasion rwandaise à l’Est de la RDC et plaidé pour des sanctions contre le régime de Paul Kagame.
Des sanctions et une coopération remise en question
« Je pense qu’on doit pouvoir envisager une large palette d’actions et de sanctions », a-t-il déclaré, allant même jusqu’à proposer une réévaluation des programmes de coopération au développement entre la Belgique et le Rwanda.
Mais il ne s’est pas arrêté là. Selon lui, la Belgique condamne depuis longtemps la politique du Rwanda dans la région, et il veut désormais aller au-delà des simples déclarations :
« Je vais plaider pour une réaction plus forte, avec des mesures concrètes, comme la suspension d’une série d’accords que nous, Européens, avons avec Kigali », a-t-il affirmé.