RDC | Félix Tshisekedi s’engage à « purger la justice congolaise de ses fléaux » lors des États Généraux

Le Président de la République Félix Tshisekedi a lancé officiellement les travaux des États Généraux de la Justice congolaise. Organisés par le ministère de la Justice et Garde des Sceaux, ces assises portent sur le thème évocateur : « Pourquoi la justice congolaise est-elle qualifiée de malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ? »

Pendant huit jours, à partir d’aujourd’hui 6 novembre au 13 novembre, environ 3 500 participants – magistrats, experts nationaux et internationaux, activistes des droits de l’homme, universitaires – vont se pencher sérieusement sur la question. L’objectif ? Poser un véritable diagnostic de l’état de santé de la justice congolaise et analyser en profondeur ses dysfonctionnements.

Dès son discours d’ouverture, le Magistrat Suprême a tenu des propos forts, soulignant l’importance de cette démarche pour le pays :

« Cet événement crucial nous offre l’opportunité de scruter avec lucidité et honnêteté l’état de notre système judiciaire, d’identifier les défis qui entravent son fonctionnement et de tracer ensemble les voies de sa renaissance », a-t-il déclaré.

Prenant un ton encore plus solennel, il a insisté :

« Ma présence en ce lieu n’est pas un simple acte protocolaire ; elle est plutôt le symbole de mon engagement ferme à restaurer la justice de notre pays. »

Et, en guise de promesse, il a affirmé :

« Notre justice sera purgée de ses fléaux pour que le salut du peuple congolais ne soit plus compromis par les intérêts égoïstes et corrompus. »

Le Ministre d’État, Ministre de la Justice Constant Mutamba, a de son côté dressé une liste des faiblesses de la justice congolaise. Il a souligné que les assises actuelles ne sont pas un lieu de confrontation mais bien « un cadre de conscience politique », appelant ainsi à un sursaut pour réformer la justice.

« Les Etats généraux que nous sommes en train d’organiser n’est pas un lieu de confrontation, d’affrontement entre le ministre et les magistrats… J’invite donc les uns et les autres à travailler de telle manière que nous puissions avoir des recommandations qui puissent débaucher sur les réformes courageuses. Seules qui pourront toucher pourquoi pas à la révision de la constitution »

PLACIDE LUKEKA

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